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Lisier sur sol gelé ou enneigé, ça continue… 

La réglementation française stipule qu’il est interdit d’épandre du lisier sur des sols fortement gelés ou enneigés. Avec un hiver – pour une fois – bien rigoureux, difficile de jouer sur les mots lorsqu’il fait au mieux – 5° C depuis deux semaines. Pourtant, les “épandages dérapages” sont encore nombreux. Lors du dégel et de la fonte des neiges, le lisier traverse la terre avec l’eau de fonte et part dans un sol gorgé d’eau en direction du sous-sol et des cours d’eau. C’est la raison pour laquelle cette pratique est interdite. En région karstique, ce lien entre le sol et le sous-sol est particulièrement direct. Outre le fait qu’en hiver les cuves sont pleines et que les agriculteurs doivent bien les vider, on note qu’il n’existe aucune vraie volonté politique d’essayer de régler le problème des épandages en période non végétative : méthanisation, à condition que les digestats, très chargés en azote ne soit pas épandus ensuite sur terrain), cuve plus grosses pour tenir plus longtemps et attendre que la pousse reprenne. Bien sûr, dans les départements ou l’élevage est intensif, les volumes de lisiers sont énormes,  et se mesurent en centaines de milliers de mètres cubes.

En attendant, sol gelé ou pas, plans d’épandages ou pas, les épandages en période non végétative sont l’occasion de prendre la nature pour une gigantesque poubelle. Et en plus, elle est gratuite…

Photo DR : Un cas loin d’être isolé, dans le Doubs, sur le bassin versant de la Loue, à la mi janvier. Dans ce département lourdement touché par les mortalités de poissons depuis 2009. Dans ce département où est organisée chaque année par les services de l’Etat la Conférence Environnementale, suite des Assises de la Loue de 2011. Dans ce département ou si peu de choses ont changé malgré les promesses des politiques et de l’administration depuis bientôt dix ans.