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Des silures sur la basse rivière d’Ain…

Depuis sa confluence avec le Rhône, la basse rivière d’Ain voit les silures remonter de plus en plus haut sur la rivière, jusqu’en amont de Chasey-sur-Ain et son célèbre parcours no-kill. L’espèce semble se plaire dans les eaux de l’Ain et cela inquiète beaucoup les sociétés de pêche locales, car la rivière d’Ain souffre du fonctionnement des barrages, du manque d’eau en été et de la prédation des cormorans et des harles. L’impact du silure dans ce milieu qui ne devrait pas être le sien (rivière à salmonidés et poissons d’eau vive) se fait tout autant et peut-être même davantage par concurrence avec les truites au niveau de l’habitat, plutôt que par prédation, car sur ce point rien n’est encore prouvé. Les petits silures occupent les mêmes caches, en particulier les enrochements naturels ou artificiels ainsi que les embâcles (très appréciées des gros silures) et cela suffit largement à faire peser sur les peuplements de truites sauvages une réelle menace. Sans habitat, les truites sauvages ne peuvent pas vivre.

Les incultes qui introduisent les silures sans connaître les milieux devraient se renseigner avant de commettre ce genre d’acte lourd de conséquences. Car si sur l’Ain, il s’agirait des silures du Rhône qui remontent parce que le milieu, altéré, lui convient, dans bien d’autres endroits, ce sont des introductions volontaires qui sont constatées.  Comme le disait Audiard, “les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait”…

Voici un vidéo de l’AUPRA  :