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Plan apron, les dangers de la pisciculture

Une opération d’introduction d’aprons du Rhône (Zingel asper) a eu lieu à Blacons sur la Drome le 31 mai. Les déversements portent sur 4719 juvéniles et 26 adultes. Dans le cadre du “plan apron”, le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel (CSRPN) Rhône-Alpes/PACA est a l’origine de ce programme expérimental d’introduction de ce poisson dont l’espèce est en voie d’extinction. Le CSRPN espère “installer une population viable d’aprons et recueillir un retour d’expérience complet de ces opérations pilotes d’ici 2020”. Au départ, l’élevage d’apron ne servait qu’à mieux connaître l’espèce et à la faire perdurer en cas de disparition totale dans le milieu naturel. Si l’apron sauvage a quasiment disparu, ce n’est qu’en raison de la dégradation des milieux. Les poissons d’élevage seront eux aussi condamnés. De plus, il existe un risque de croisement génétique entre populations sauvages et d’élevages, ce qui serait catastrophique. Cela nous ramène vingt ans en arrière avec la mode heureusement passée des piscultures de truites sauvages, qui elles non plus, n’ont pas empêcher les cours d’eau de se dégrader. Rappelons que l’apron du Rhône est protégé par la convention de Berne. L’association Pro Natura (Suisse) et le Collectif SOS Loue & Rivières Comtoises ont déposé une plainte devant la commission européenne pour le non respect des articles 7 et 9 de la même convention, estimant que cette espèce en voie d’extinction n’était pas suffisemment protégée. L’apron est donc un des chevaux de bataille pour l’amélioration de la qualité de l’eau et des milieux en Franche-Comté et dans tout le bassin du Rhône. L’apron survivra uniquement si les rivières retrouvent un réel bon état écologique. C’est une sentinelle, un bio indicateur qu’il serait bon de ne pas transformer en bête de foire, dont l’artificielle survie arrangerait bien du monde.