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10 conseils pour ne pas rater son ouverture à la mouche

L’ouverture reste un moment privilégié pour le pêcheur de truite. Dans bien des régions, pourtant, la nature est encore endormie. L’activité des poissons est souvent réduite, dans des eaux glacées. Alors, dans ces conditions très particulières, il est impératif de connaître quelques principes pour ne pas se rater le jour J.

Par Luc Schmitt

1 – Le meilleur créneau : 11 h-15 h

C’est une mauvaise nouvelle pour les restaurateurs mais les truites se mettent à table au même moment que les humains. C’est comme ça. L’ensoleillement est déterminant pour déclencher une éclosion en milieu de journée. Tout va très vite. Il faut être prêt, car souvent les gobages se produisent durant une heure ou deux. En règle générale, ce qu’on appelle le coup de midi peut se produire entre la fin de matinée et 15 h environ. Mais, attention, les éclosions d’après-midi peuvent être bonnes dans certains cas, si la température de l’air ne chute pas brutalement.

2 – Bien identifier l’éclosion

Début de saison = grosse mouche ? Faux. La plupart des espèces d’éphémères ou de trichoptères que l’on rencontre au stade aérien sont de taille moyenne, voire petite. Dans tous les cas, prenez le temps de ramasser quelques insectes dérivant, ce n’est jamais du temps perdu. Cela est d’autant plus utile que l’on ne rencontre souvent qu’une seule espèce sur l’eau à cette époque.


3 – Un bon poste : le radier ensoleillé

La partie aval des fosses, que l’on appelle le radier, est un poste de choix en début de saison lors des éclosions d’insectes aquatiques. Les truites y viennent naturellement s’y nourrir. Si ces postes sont fréquents dans de nombreuses rivières, choisissez de préférence ceux qui bénéficient d’un bon ensoleillement. C’est sur ceux-ci que l’activité des insectes sera la plus forte, et celle des truites en découle.

4 – Au streamer pêchez “carré”

Dans une eau qui ne compte que quelques degrés, souvent moins de 7 ou 8, votre streamer aura plus de chance de se faire happer par une truite s’il évolue au ras du fond. Pour cela, outre le recours à un matériel spécifique : soie plongeante, bas de ligne ultra-court, un posé perpendiculaire à la rive laissera plus de temps à la soie pour couler que si vous la posez dans un angle fermé vers l’aval. C’est logique, mais il faut souvent se forcer à pêcher “carré”, comme disent les saumoniers.

5 – Ne pas trop entrer dans l’eau

Si le problème ne se pose pas dans les rivières où l’ombre est présent (le wading y est logiquement interdit avant la mi-mai pour cause de fraye), la pêche en marchant dans l’eau n’est pas toujours la solution pour prendre des truites à la mouche ! Ne perdez pas de vue que les poissons sortent de six mois de tranquillité. Les premiers humains pataugeant à l’ouverture ont tôt fait de caler les truites qui filent à toutes nageoires sous leurs pierres comme si elles avaient vu le diable… Une bonne observation depuis la rive permet le plus souvent de faire sa pêche en restant discret.

6 – Choisir entre truites sauvages et truites d’élevage

Que de différences de comportement entre une truite sauvage et un poisson élevé en bassin déversé la veille de l’ouverture de la pêche ! Si l’on est parfois tenté de prendre ce qui se présente, la recherche des deux poissons ne fait appel ni aux mêmes mouches ni à la même stratégie. Il vous faudra donc choisir de pêcher l’une ou l’autre. Les truites d’alevinage se prennent essentiellement au streamer (de couleur vive).


7 – Nymphe : le tungstène en renfort…

Le lestage des nymphes à l’aide de tungstène (chose nouvelle depuis quelques années) permet d’adapter l’évolution de ses imitations de nymphe au ras du fond. En début de saison, une présentation à quelques centimètres du fond fait souvent la différence. Cela est important lorsque l’on pêche en aveugle, “au fil”. Les truites ne font souvent pas l’effort de monter chercher une nymphe qui passe 15 cm au-dessus d’elles, alors qu’elles prennent celles qui passent à leur niveau.

8 – La mouche noyée pour certains cours d’eau

La pêche à la mouche noyée ne permet pas de pêcher en profondeur. Elle s’adresse donc en priorité aux poissons actifs. Lors d’une éclosion et sur des postes peu profonds, cette technique peut s’avérer productive en début de saison. Mais, avant tout, ce sont les postes et les conditions qui valident ce choix.

9 –  Au streamer, rien ne sert de finasser

On sait que les pêcheurs à la mouche aiment la finesse. Toutefois, l’emploi d’un bas de ligne fin est une erreur. Avec un bas de ligne dont la longueur totale dépasse à peine 1,50 m, l’intérêt d’un fil fin est limité. De plus, cette faible longueur réduit l’élasticité. Les casses sont alors à craindre. Une pointe en 18 ou 20/100 convient très bien. Le fluorocarbone est également indiqué pour son immersion rapide.


10 – Revenez fin mai…

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