X

Je me connecte

Email ou identifiant* Mot de passe* Je valide > Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Ma Newsletter
X

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Pour ne rien rater de l’actualité autour du magazine : sortie d’un nouveau numéro, d’une nouvelle vidéo, d’un nouveau produit dans le magasin, annonce des soldes, des expositions etc. Il est facile de se désinscrire à tout moment via le lien de désinscription présent dans chacun de nos emails. Je m'enregistre
X

Mot de passe oublié ?

E-mail*

Bas de ligne, éloge de la simplicité.

Parmi les éléments qui ont contribué par le passé à faire de la pêche à la mouche une technique “d’élite”, le bas de ligne a toujours été placé en première ligne.
Sur lui reposent tous les espoirs de présentations aussi précises que naturelles.
Seulement voilà, à vouloir faire compliqué “pour faire bien”, on en oublie que seul le résultat compte. La tendance actuelle en matière de bas de ligne penche pour une simplification des formules. Voyons comment et pourquoi… Par Jean-Marc Theusseret 

BDL2

Les bas de ligne sont souvent la bête noire des pêcheurs à la mouche. Des formules simples et très efficaces existent. Elles méritent d’être essayées.


 Tant que la pêche à la mouche existera, on parlera des bas de ligne, liens inévitables entre la soie et la mouche.

Botte secrète de nombreuses fines gaules qui le plus souvent ne sont pas très bavards au sujet de sa composition, le bas de ligne a toujours constitué un élément mystérieux apte à agiter les esprits. Au milieu du siècle dernier, cet élément de l’attirail du pêcheur à la mouche était volontairement présenté comme une chose complexe, et de nombreux auteurs halieutiques de l’époque contribuaient à le rendre particulièrement ésotérique. Certains d’entre eux se confondaient en formules mathématiques qui n’avaient d’autre but que d’asseoir leur statut d’expert halieutique, mais qui au final ont été un frein au développement de cette belle pêche à la mouche. Du temps des pêches faciles, le bas de ligne était principalement progressif.

Ombre

C’est-à-dire que la longueur des brins de nylon était de plus en plus courte au fur et à mesure que les diamètres diminuaient.

Ce principe dit “rapide” en raison de son aptitude à s’étendre facilement au lancer est toujours utilisé pour les cours d’eau agités. A l’époque, il l’était aussi en rivières de plaine. Il aura fallu attendre le milieu des années 1980 pour que Piam dévoile le bas de ligne avec lequel il pêchait à la nymphe à vue, d’une conception inverse (dite dégressive) puisque les brins se voyaient allongés progressivement.

Cet article, publié à l’époque dans Le Plaisir de la pêchede Philippe Matthieu, allait bouleverser le monde de la pêche à la mouche. Plus exactement, il y avait ceux qui avaient immédiatement pris conscience de l’ampleur du phénomène et… les autres ! Concrètement, il devenait possible, grâce à une longueur totale comprise entre 6 et 7 mètres et d’une pointe d’une longueur de canne, d’effectuer des dérives naturelles d’une longueur inimaginable, de leurrer des poissons craintifs, de pêcher plus fin… Depuis, la plupart des pêcheurs français pratiquant en grandes rivières ont adopté ce principe de grand bas de ligne dégressif (soit une longueur comprise entre 5,50 et 7 mètres). Pour aussi efficace qu’elle soit, cette formule nécessite au total neuf brins de nylon, soit les diamètres de 45, 40, 35, 30, 25, 20, 16, 14/100 et pointe.